Si l'accroche écouteurs
Est en forme de coeur
Le métronome est joueur :
Un sourire dans un coin,
L'interdit qui s'éteint, Et les règles se meurent.
Il fait noir, un peu froid;
Je me confie à toi,
Pianotent nos vingt doigts.
Un "Tu me plais" s'y frotte
Pique le réciproque
Sans profession de foi.
(...)
Il est un peu trop tard
Mais c'était bien trop rare
Pour finement lutter.
Tes yeux qui me caressent,
Nos ébats sans paresse,
Des éruptions rêvées.
(...)
Dans un peu de colère
Rouille une blessure de guerre
Ni perdue ni gagnée. Et tu me manqueras, On s'interrogera:
Remuer le tout-tracé?
Ma jolie parenthèse,
Il faudra que je taise
Ces émotions remuées.
(...)
Serrent nos poings aux merveilles
Des demains sans sommeil Et ne pas l'évoquer.
Ma jolie parenthèse,
Que rien encore n’apaise,
Ni ouvert ni fermé. Je n’ose plus ouvrir Le livre du désir Ni celui du passé.
Je comprendrai demain,
Je subirai en fin, Ce qu’on a mérité.
La souffrance ou le bien,
Doux ordre ou incertain,
J’attends sans y penser.
Ma jolie parenthèse, Il faut, là, que je taise
Ces folies éveillées.
Etait-ce une parenthèse ?
Que ça plaise ou ça pèse,
Tu rimes avec vibrer.