C’est l’histoire d’une autre fille,
Née un jour de début d’été,
Au grand regard d’amour qui brille,
Aux reflets sans contrariété.
Tout débute au chapitre Un
D’un grand livre où elle n’écrit rien;
Il lui faudrait un nom d’emprunt
Pour son scandale épicurien.
Seize ans, amoureuse de Vie,
“Suicide” inconnu au combat;
A la société, asservie,
Mais sans comprendre le débat.
L’alinéa page avancée :
“Enfreindre en raison quelques règles.”
Puisqu’il faut bien se dépasser
Plutôt écervelée qu’espiègle.
Éprouver du corps les limites,
Sans vrai palpable corollaire,
En alcool, elle parle élamite
Dé-construction protocolaire.
C’est l’histoire d’une autre fille,
Semblable à mille autres centaines,
A la terne prunelle qui vrille
Le turpide l’a faite humaine.
Condamnez bien-sûr ce récit,
D’un dit-défaitisme funèbre,
Mais nul besoin d’être érudit :
Exister nous mène au ténèbre.