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Reste !


Sur la pointe des pieds, ton ombre fuit la mienne

Qui s’était endormie sur ta couche bohémienne.

Il manque à mon haleine, museau contrarié

Par ta fuite aurorale, ton goût de cendrier.

Ne pars pas travailler : complète-moi encore !

Je ne peux subsister que dans nos corps-à-corps.

Possède en entière suspension de vie,

Cette fièvre nouvelle qui, à toi, m’asservie.

Sur la pointe des pieds, demi-tour enclenché;

Au diable le motif, la Raison a flanché.

Pornographie pudique et adoration,

L’Amour est suspendu : vive exploration.

Ne pars pas, reste-ici, pour qu’éternellement

J’esquisse sur ta peau un ensorcellement.

Mes lèvres assoiffées en guise de pinceau

Baptisent ton désir : “pérenne jouvenceau”.

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