Dis Tu te souviens quand on pouvait aller au Ciel Et de trois ou six bonds venir revenir sur la Terre Si C’était tout vrai Sur la marelle tracée en craies De nos enfances et de nos tresses Les pieds en à-côté Des baisers tout au bout des doigts Du sang séché sur les genoux Je Nous Tu luminais
Le noeud était dans tes cheveux
Mais jamais
Jamais dans ton ventre Les cailloux maintenant tu les lances sur les corps Du haut de la colline
En habit de croque-mort
Voilà Voilà
Les jeux sont morts Qui croit donc aux étoiles Les costumes de draps noirs Tâchés de faux-espoirs
Vomi mais sans bavoir Je me souviens tes voix qui répétaient Eclats Tout ce Tout ce que je Oh tout ce que je donne me reviendra toujours Toujours oh mon amour Tu le disais bien clair Tu respirais très fort et finissais bien droit Et équitablement Je ne suis plus enfant Il fallait préciser
Entre deux trop par-coeur Et d'une façon ou l’autre Petit hochement de tête Alors je n'ai que ce Que ce je mérite et je l'ai toujours bien
Toujours bien mérité
Croix de bois Croise tes pieds Coup de bras Rêve d’été On rentrera du ciel Parce que j’ai décidé
Je t'aime Lance la pierre aux oiseaux Déjà ils se taisaient Et chantaient en Funeste Au naïf décimé
Dis
Où es-tu passé Dis Tu te souviens quand on pouvait aller au Ciel Et de trois ou six bonds venir revenir sur la Terre Si C’était tout vrai Sur la marelle tracée en craies De nos enfances et de nos tresses Les pieds en à-côté Des baisers tout au bout des doigts Du sang séché sur les genoux Je Nous Tu luminais
Même quand mes jambes étaient brisées A nos pantins de bois Croix de
Et si je mens
Comment être un soi-disant grand Ton épitaphe
Qui tâche
Adieu
Qui veut
Toi
A ton envolée
Moi
A mes délavés
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