A Toi qui
Dans tes transes neurologiques
Et dans tes vérités croisées
M’appelait encore ta Princesse
A toi
Qui
M’appelait ton premier Amour
Qui me disait ton héroïne
A Toi
Merci à tous les
Tous les
Amours
Que tu m’as dit
Fait
Envoyé
Paître ou Baiser
Je t’ai aimé
Aimé
Aussi
Et si
Si
Si
Tu ne vis plus sur cette Terre
Toi l'Amour d'un temps de sans guerre
Tous tes mots restent
Dans nos carnets
Sur les écrans de lumière et
De
Trop noir
Dans mes nostalgiques relectures
Et dans mes régressions lunaires
Dans mes ombres trop solitaires
Aux lumières de nos amitiés
Ou de notre amour mal dompté
Et
Oh
Tu es là
Là
Et
Et
Que les non-nostalgiques
Que les non-romantiques
Que les coeurs sans trop-soif me jettent toutes leurs
Pierres
Quand on donne sa licence et son âme
L'absence ne change rien
Et les prochains non-plus
On peut aimer dix fois
A pleine pleine voie
L'autre n'efface pas
Vous
Vous les non-nostalgiques
Vous les non-romantiques
Que vos coeurs sans trop-soif me jettent toutes leurs
Pierres
Mais les mots sont pour moi
Les cadeaux qui nourrissent
Les larmes qui font vivre
Les larmes de nos
Nuits
Des insomnies vomies
Qui envoient en écho que nous sommes animés
Et si lui n’est plus là
Il est cette énergie
Qui là saisit
Me plie
Me vit
Ca ne change pas
Vous en déplaise
A vous les coeurs de Pierre
A vous les non-perçés
Si le Libre vous gène
Ou la sensiblerie
Si le trop fort vous tord
Et si l'émoi vous gratte
Je ne peux ni consens
Mais les vivants
Croyez
Ne poseront jamais
Jamais
Jamais jamais
Voyez
Ne poseront jamais condition pour Aimer
Merci à nos Amours
Des mots et puis de Nous
A Toi
L’une de ces flammes
Qui éclaire tant mon âme
Et qui la brûle aussi
Mais c’est vivre que
Rire
Tout autant que souffrir
Merci de tes caresses
Que le Temps ne
Presse
Plus
Plus
Toutes immortalisées dans tes proses enivrantes
Même après tant d’années
Dieu que l’on s’est aimés
L’Amour que tu faisais
Que tu me fais encore
Mort est un mot qui n'a pas corps
Mais qui a trace dans les vents
Vive les peaux écorchées que laissent les amants
Et vive les boues au coeur que baignent les aimants
Sans pudeur :
A Romain;
qui fut mon Amour,
puis mon meilleur ami pendant de longues années trop courtes,
A Romain,
qui vit dans l'au-delà depuis déjà sept ans.
A l'Amour véritable qui doit se partager et qui vit en Toujours.
A nos rares vrais Amours qui forgent qui l'on est;
Aux miens, qui se connaissent, et comptent, chacun; tant,
Merci.
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